Publié par Sophie dans Actualités le 17/02/2022 à 17:45
Lorsque l’on parle de développement moteur des bébés, on s’intéresse forcément à la question de la motricité fine. Cette notion recouvre la capacité d’un enfant à effectuer des gestes précis. Saisir un objet et le manipuler comme porter une cuillère à sa bouche par exemple, ces mouvements nécessitent une coordination très fine de muscles des doigts, des mains et des poignets. Voici quelques explications sur ce qu'est la motricité fine et comment l'accompagner et la stimuler chez votre enfant
L’acquisition de la motricité fine peut varier d’un enfant à l’autre. Elle dépend en effet de deux facteurs :
L’équipement neurobiologique de l’enfant : maturation cérébrale et capacités perceptives et cognitives (capacité à percevoir, prêter attention, mémoriser, raisonner, produire des mouvements, s’exprimer).
L’environnement et les stimulations reçues par l’enfant dans son environnement
Comparer les capacités de motricité fine d’un enfant avec d’autres n’a donc aucune signification réelle. Par contre, l’ordre dans lequel se succèdent les différentes étapes est immuable.
L’acquisition de la motricité fine est régie par une loi neurologique dite « loi proximo-distale ». En termes simples, le contrôle du geste commence par le centre du corps pour s’étendre ensuite à sa périphérie. L’enfant va donc d’abord contrôler son épaule avant sa main puis, ensuite, ses doigts. Même principe pour la hanche que l’enfant contrôlera avant le pied.
Nous avons évoqué plus haut « l’équipement neurobiologique de l’enfant", il est certain que parmi ses capacités de perception, la vison est sans doute la plus déterminante. C’est elle qui lui permet d’identifier un objet et d’initier un geste vers celui-ci.
A la maison, comme à la maternelle, des activités telles que le découpage, le coloriage, la peinture, les jeux de construction, les jeux et exercices avec les mains (guerre des pouces par exemple) stimulent la motricité fine de l’enfant.
Pensez aux puzzles pour touts petits avec des pièces de grandes dimensions (on trouve des puzzles à partir de deux pièces, douze pièces, vingt-quatre pièces, etc.) pour aider à développer la motricité fine.
Une idée de jeu simple à mettre en œuvre et pas cher : le collier de nouilles ! Donnez à l’enfant du fil et des nouilles (les macaronis se prêtent bien à cet exercice), et le tour est joué.
Primordial durant cet apprentissage qui requiert beaucoup d’attention et d’effort pour l’enfant : encouragez le quand il hésite ou échoue et félicitez-le dès qu’il réussit un geste ou une action. Ses signes positifs le pousseront à continuer ses efforts et à persévérer.
La motricité globale se rapporte à l’ensemble du corps : les muscles, la colonne vertébrale, les jambes, les bras, etc.. Marcher, courir, grimper, sauter, se tenir en équilibre requièrent une bonne motricité globale.
La motricité fine, elle, concerne tout ce qui se rapporte à l’habilité et à la dextérité d’un enfant. Elle rentre en action pour accomplir des taches telles que découper avec une paire de ciseaux, lacer ses chaussures, emboîter des pièces ou encore écrire.
Chaque enfant va développer ses capacités de motricité à son propre rythme. Mais si vous constatez des retards dans la maîtrise de certains gestes, une maladresse récurrente ou encore des difficultés d’apprentissage de la lecture ou de l’écriture, consultez votre médecin ou votre pédiatre.
Crédits photos :
Nathan Dumlao, Shirota Yuri, Ryan Fields, Daiga Ellaby, Unsplash, Crocodile Creek
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